En bref,
Nous étions 20 000 à défiler dans 22 villes dans toute la France. A Montpellier, nous étions près de 400 rassemblés devant le MEDEF. En début de soirée, le patronat a fait quelques concessions sur ce point, Cf. Eric Aubin, négociateur de la CGT, le MEDEF commence à reculer et devrait présenter un nouveau texte d'ici la séance prochaine, prévue le 13 mars.
Reculer, n’est pas abandonner. N’en doutons pas, le MEDEF voudra revoir à la baisse, la copie des droits des salariés privés d’emploi, des travailleurs précaires, des intérimaires comme des intermittents du spectacle. C’est l’intention qui compte, preuve en est le texte avec lequel le MEDEF est arrivé à la table
Comme nous l’avons rappelé devant le MEDEF : l’assurance chômage est le filet de sécurité qui joue en temps de crise mais aussi
contre les dysfonctionnements libéraux, quand la précarité explose. Il ne s’agit pas là d’un chiffre d’affaire, mais de la gestion d’un salaire socialisé. C’est la part que les salariés mettent au pot commun pour payer ceux qui sont aujourd’hui malades, à la retraite ou au chômage. Ce système est celui de la solidarité interprofessionnelle, ce que le patronat veut faire oublier, pour ne pas dire masquer. Balayant les fondements même de notre socle républicain inscrit dans notre constitution qui garantit entre autres :
Les annexes 8 et 10 ne sont pas des "subventions" à la culture: c'est un régime spécifique pour tenir compte du fait que les conditions d'emploi sont aléatoires dans notre secteur. Artistes, techniciens, réalisateurs, nous connaissons tous les risques de nos métiers. Sans dédouaner nos propres employeurs de leurs responsabilités sur nos salaires et la reconnaissance de tout notre travail, nous ne laisserons pas le MEDEF et ses acolytes qui ne connaissent rien à nos professions nous priver de droits sociaux indispensables !
La CGT spectacle et ses syndicats défendent des propositions pour un juste régime d'assurance chômage qui reposent sur les principes suivants :
Nous exigeons que ces propositions adaptées à nos métiers soient enfin prises en compte.
Comme dit plus avant, reculer n’est pas abandonner. Nous devons rester mobilisés et plus nombreux encore. Nous avons à agir encore d’ici le 13 mars, date de la dernière réunion de négociation de l’assurance chômage.
Les rendez-vous à noter sur vos agendas :
A l’ensemble de ces pouvoirs publics nous demanderons qu’ils se mobilisent et s’engagent sur les points suivants :
Nous détaillerons la situation de notre secteur d’activité point par point lors de l’AG à la DRAC.
Restons mobilisés, ne cédons rien, la marche ne fait que commencer
Le MEDEF recule, avançons encore.
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Plus, plus...
Ne manquez pas de participer :
de lire la Lettre de Jack Ralite au Président de la République : La politique culturelle ne peut marcher à la dérive des vents budgétaires
Monsieur le Président,
Par nos engagements culturels, artistiques et citoyens, nous sommes fidèlement attachés à la politique culturelle française que nous entendons voir se développer selon le principe d’invention de la perpétuelle ouverture. Or, nous constatons que cette démarche après avoir marqué le pas connaît notamment par la politique budgétaire de notre pays une situation s’aggravant de jour en jour.
Beaucoup de ce qui avait été construit patiemment se fissure, voire se casse et risque même de disparaître. Le patrimoine dans sa diversité, le spectacle vivant dans son pluralisme, l’écriture, les arts plastiques, les arts de l’image et l’action culturelle sont en danger.lire la suite
Rejoignez ce mouvement en signant la pétition en ligne :
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Pour toute information supplémentaire, vous pouvez aussi aller sur le site :
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